Pour vendre une maison, il faut se débarrasser de ses meubles et biens. Tant que vous frapperez à la bonne porte, l’opération deviendra moins compliquée qu’on ne l’imaginait.

Pour inclure les meubles et objets d’art appartenant au défunt dans l’héritage, le notaire doit déterminer sa valeur dans la liste

vider la maison après divorce

Divorce, déménagement, sortie d’une maison de retraite ou décès d’un parent : Vider la maison au plus vite semble une tâche insurmontable, notamment en raison de l’attachement de la famille au mobilier et à l’art.

Cependant, il s’agit d’un passage légal avant de renoncer au logement. « De plus, un logement plein de meubles réduira la valeur de la maison et rendra difficile la vente », a déclaré Me Cunon, un notaire parisien. Tant qu’on frappe à la bonne porte, l’opération n’est généralement pas aussi compliquée qu’on l’imagine.

Dans de nombreux cas, le notaire joue un rôle central. Héritage, tutelle, divorce, partage de valeurs… avoir un agent public est la méthode la plus sûre, notamment en cas de succession. Afin d’inclure les meubles et objets d’art appartenant au défunt dans l’héritage, le notaire doit déterminer sa valeur dans la liste.

Evaluer la valeur des meubles et objets

« Pour des raisons fiscales, il est dans l’intérêt des héritiers de dresser une liste fiscale », a expliqué Me Cunon. En effet, faute d’inventaire, le fisc estime la valeur des meubles et objets au forfait de 5% (avant déduction de la dette) des biens transférés. Pesez sur cette valeur. Cependant, en général, notamment à Paris, le mobilier n’atteindra pas 5 % de la valeur d’un bien, surtout lorsqu’il contient des appartements d’une valeur supérieure à 1 million d’euros.

vider la maison avec notaire

C’est pourquoi il est nécessaire d’évaluer au mieux la valeur marchande des meubles et objets. A cet effet, le notaire fera appel à un commissaire-priseur. Me Cunon a admis : « Des connaissances professionnelles, un notaire peut le faire, mais il ne prendra pas de risques… Chacun a son métier !

Des spécialistes recherchent les objets de valeur de pièce en pièce, inspectent chaque objet et établi une soi-disant évaluation : « Je me déplace à domicile », a déclaré le commissaire-priseur Yves Dionet. En général, j’agis rapidement car le loyer ou les charges étaient encore dus avant la vente de la maison… « A l’issue de sa visite, le professionnel propose par la suite que les ventes de meubles soient inscrites au catalogue avec une valeur suffisante.

Ensuite, le commissaire-priseur dessine un tableau pour chaque article et prend des photos. « Mais attention, les frais de transport jusqu’à l’hôtel des ventes épuiseront rapidement le budget du vendeur : évitez de passer par la salle de stockage », conseille Me Dionet. A moins d’organiser des ventes sur place, « ce n’est pas la tradition de Paris, mais la tradition de la province ».

vider la maison avec commissaire priseur

Si les meubles recensés ont peu de valeur, le commissaire-priseur usera de diplomatie : « Il ne faut jamais dire que les meubles d’une grand-mère ne valent rien. Briser le mythe familial peut être traumatisant », a-t-il admis. Pour ces œuvres de faible valeur, merci de vous rendre sur les petites annonces du site leboncoin. Une solution simple n’est pas forcément la plus rapide. Elle doit prendre des mesures contre les mauvais payeurs et maintenir une grande vigilance.

La solution du vide maison

Autre méthode qui demande un certain investissement : organiser un vide maison dans le logement à vider. L’avantage est qu’il n’y a pas besoin de déplacer les meubles, mais le temps de préparation peut être long, et rien ne garantit que la maison sera vidée après l’opération.

Les brocanteurs de quartier

Alors pourquoi ne pas contacter un antiquaire ou brocanteur local, qui peut procéder à une évaluation mobilière ? Comme un commissaire-priseur, un brocanteur est généralement sélectif : il n’accepte que des meubles vendables. Certains professionnels de la brocante ont investi toute la chambre, même pas l’association (Emmaüs ne s’occupera pas de tout !). Il peut être avantageux de négocier ensemble. Autre option pour les meubles encombrants : la consignation. Mais encore une fois, la patience est nécessaire ici.

Pour les meubles en contreplaqué et autres souvenirs vraiment sans valeur, les déchèteries peuvent résoudre le problème. Ici, le commissaire-priseur joue à nouveau un rôle de conseil, car il coopère souvent avec des entreprises sélectionnées dans un grand nombre d’offres différentes sur Internet… enchères, brocante, vide-greniers… : les circuits ne manquent pas. pour vider la maison. Dernière solution : continuer à transmettre, mais c’est une autre affaire.

Dans la maison, tout se vend : pièces d’or, bijoux, bibelots… mais quel est le prix ?

Le commissaire-priseur facture des frais d’expertise de 180 à 700 euros, selon le temps passé. De plus, il existe des frais de vente, libres et négociables, selon le prix de l’enchère entre 10% et 20%, hors taxes.

Le brocanteur se deplace gratuitement et est rémunéré en fonction de la quantité de meubles qu’il prend. Le site facture (ou ne facture pas) des frais d’insertion publicitaire et des commissions sur le prix de vente final.

Les frais de port doivent être ajoutés… Comme pour les dépôts et les ventes, les commissions sont gratuites, et le prix de vente moyen se situe entre 20% et 30%. Au final, le client paiera à la société de stockage en moyenne 800 à 2 400 euros en fonction de la quantité. Si la valeur de l’article de revente atteint la valeur de la prestation, l’opération peut être gratuite.